Depuis que sa femme est dčďě, Mǒ Lebel ne sort plus, ne parle plus, ne se lave plus et ne mange plus. Pour lui, les jours sont gris et mm̊e les sourires et les macaronis gratinš de sa voisine Claudine n'y changent rien. L'obligeant nǎnmoins s̉ortir, elle le conduit l̉'hp̥ital o e̮lle travaille, o e̮lle lui pršente Zo,̌ un nouveau-n p̌rm̌atur q̌ui pleure parce que les infirmir̈es sont trop db̌orděs pour la bercer. Malgr šes cris, le vieil homme refuse de s'en occuper et de se laisser convaincre qu'en prenant soin d'elle, tous deux se porteront mieux. Toutefois, un rv̊e l'inspire r̉etourner l'hp̥ital le lendemain et r̉eprendre got︣ l̉a vie au contact du fragile petit coeur du bb̌.̌ [SDM]

Un album m̌ouvant qui, malgr ľa simplicit ďe son texte, touche droit au coeur en mettant en paralll̈e la vie et la mort grće au contact privilǧi ǔnissant Mǒ et Zo,̌ l'un ayant perdu le got︣ de vivre et de pleurer, tandis que l'autre s'accroche l̉a vie en criant de toutes ses forces. L'histoire commence par ailleurs avec une image trs̈ v̌ocatrice en mettant face f̉ace les lits d'hp̥ital de la femme de Mǒ et de Zo,̌ tous deux recouverts d'un drap rose, o l̮'une vient de mourir et l'autre, de nat̋re. On joue dǰ ảvec les contrastes de couleurs, qui s'ťendront tout au long de l'album, le deuil et l'abandon ťant teintš de gris et de bleu ardoise, avant que l'ensemble des dessins l̉'encre aux traits nerveux adopte une palette lumineuse, tout comme le personnage de Claudine. Un bref paragraphe en fin d'ouvrage souligne par ailleurs le soutien important que les bňv̌oles retraitš fournissent aux hp̥itaux en prenant soin des bb̌š fragiles et prm̌aturš. [SDM]